Kyoto
Ecole de Geisha : une visite exclusive à Kyoto
Visite exclusive d’une école de Geisha à Kyoto : un must au Japon, un voyage dans le temps…
C’est un très grand privilège que d’avoir obtenu l’autorisation de cette visite ! Nous sommes accueillis par la directrice de l’établissement, appelée « Oka san » (la mère). Les jeunes filles, dites « Maïko » suivent une formation stricte pour devenir au bout de quelques années des « Geisha » ou « Geïko ». D’ailleurs littéralement le mot « Geisha » signifie « la personne qui pratique les arts ».
Lors de la visite de l’Ecole de Geisha on découvre ce qu’est une Geisha.
Le mot Geisha se compose de deux kanjis (idéogramme chinois) :
-
- « Art » (芸, gei)
- « Personne » ou « pratiquant » (者, sha) ;
Une Geisha est donc une « personne qui pratique les arts » !
En dialecte de Kyōto (Kyō-kotoba), les geisha sont dénommées Geiko ou Geigi, et leurs apprenties, Maïko.
Dans d’autres régions du Japon, et notamment à Tōkyō on utilise le mot Geisha, tandis que les termes Hangyoku et d’Oshakusan désignent les jeunes filles en apprentissage.
La Geisha appartient au « monde des fleurs et des saules ». Selon la geisha Mineko Iwasaki, « une geisha doit avoir la délicatesse d’une fleur ainsi que la force et la souplesse d’un saule ».
Une Geisha :
-
- Est une artiste et une dame de compagnie.
- Consacre sa vie à la pratique artistique et raffinée des arts traditionnels japonais (prestations d’accompagnement et divertissement) pour une clientèle très aisée.
- Cultive le raffinement artistique dans l’habillement en kimono, la musique classique, la danse, le chanoyu (cérémonie du thé), l’Ikebana (composition florale), la poésie et la littérature japonaise, la conversation et mêmes certains jeux…
L’agence Aubert Ermisse vous ouvre les portes d’une école de Geisha.
L’école de Geisha au Japon
Kyōto (capitale impériale du 8ème au 19ème siècle) est traditionnellement la ville des geishas. Cependant, leur apprentissage a la réputation d’être plus aisée à Tokyo qu’à Kyoto, car plus courte.
Etonnement, les Geisha de Tôkyô ont la réputation d’être plus âgée que celles de Kyôto. De même les Geisha de Tôkyô passent pour être les plus effrontées alors que celles de Kyôto mettent plutôt en avant un caractère plus réservé et surtout leur « modestie ».
Dans une école de Geisha, Toutes les femmes sont exclusivement célibataires. Si l’une d’entre elles souhaite se marier, alors elle devra démissionner et quitter l’établissement.
Les maisons de Geisha (Okiya)
Tout d’abord, l’Okasan, la directrice de l’école des Geisha nous explique tout sur la formation des Maïko : le cursus, la durée…. On ne se lasse pas de percer le mystère du monde très secret des geishas à travers ses explications. On admire aussi avec plaisir les démonstrations artistiques faites par quelques élèves pratiquant leurs arts…
D’ailleurs les okiya (ou école de geisha) sont situées dans un quartier généralement nommé Hanamachi ou kagai littéralement « Ville des fleurs ». Il faut savoir qu’elles sont exclusivement gérées par des femmes. L’ Okasan, veille au bien-être de ses pensionnaires et au respect de la discipline.
Les tâches au sein de l’Okiya
Ensuite, l’ensemble des tâches au sein de l’Okiya sont attribuées en fonction de la position hiérarchique et l’ancienneté dans l’établissement. De ce fait, l’entretien de la maison est financièrement assuré par une quote-part prélevée sur les gages des « Geisha » en exercice. Enfin les gages ou revenus de la Geisha sont fonctions de ses qualités, donc de sa réputation, de son expérience et de la durée de sa prestation.
Comment devenir une Geisha ?
Aujourd’hui, c’est une démarche volontaire. Historiquement, les familles, souvent modestes, vendaient leurs enfants aux «okiya». Ces maisons veillaient alors à l’éducation, au gîte et au couvert de ces enfants avec une éducation très stricte. Devenir geisha n’est pas une mince affaire. En effet il faut des années de dévouement et de pratique pour devenir une geisha confirmée. Pour commencer, il faut être célibataire pour intégrer vers l’âge de 17 ans une « okiya »
L’apprentissage des arts à l’école de Geisha
Ensuite elle apprend les différentes formes d’arts traditionnels japonais, les normes strictes de communication ainsi que les différentes formes d’hospitalité. La geisha développe également ses connaissances en culture générale pour être en capacité de tenir une conversation avec leur client, quelque soit le sujet.
L’émancipation de la femme
Du fait de l’émancipation de la femme dans les sociétés contemporaines, le métier de geisha aujourd’hui attire peu de recrues. Les apprenties sont souvent chouchoutées par leurs aînées, ce qui contraste avec l’époque où elles rendaient leur travail et leur vie volontairement plus difficiles, voire épuisants, pour s’assurer de leur obéissance et de leur soumission.
Ecole de Geisha : les étapes de la formation
Les jeunes filles candidates vont devoir franchir 3 niveaux avant de devenir Geisha.
Niveau 1 : Shikomi
D’abord, les jeunes filles sont astreintes à de lourdes tâches ménagères. Les plus jeunes étant plus corvéables que les ainées, elles sont entièrement au service des Geisha. Cette étape est supposée briser et former la future apprentie Geisha. Cette étape n’excède pas quelques mois.
Niveau 2 : Minarai
Un examen de passage permettra à la Shikomi de montrer ses talents de dance. Elle devient alors Minarai. Elles sont relevées des tâches ménagères et suivent une instruction plus artistique. Elle est aussi souvent rattachée à une maison de thé où elle apprendra la maitrise de la cérémonie du thé…
Niveau 3 : Maiko
Ensuite, après une courte formation de Minarai, elle passe au grade de Maïko . Elle est assignée à une Geisha qui va lui transmettre ses connaissances et son savoir. La relation ainée/apprentie (onee-san = grande sœur /imôto-san = petite sœur) est une facette essentielle lors de l’éducation de la Maïko. L’onee-san est notamment chargé de :
- Lui apprendre l’art de la conversation,
- La perfectionner dans l’art de la dance, de jouer du Shamisen,
- Lui trouver un nom de Geisha avec les Kanji appropriés au regard de son nom et ses qualités.
Niveau 4, dernière étape : Geisha
Enfin, un examen final va sanctionner la Maïko avant de devenir Geisha. L’examen comprend les items suivants :
- Des matières artistiques (musique, danse…)
- La cérémonie du Mizu-age , littéralement « élever l’eau », sorte de défloraison, qui marque le passage de l’état d’apprentie à l’état de maturité.
Si la Geisha en charge du suivi et de la formation de la Maïko, estime son élève devenue apte, elle passe ensuite la cérémonie dite erikae. D’ailleurs, à cette occasion, elle remplace son col rouge de Maïko par le col blanc des Geishas. Puis son chignon est coupé. Enfin s’ensuit une fête en l’honneur de la nouvelle Geisha.
Apparence et habillement des Geisha de Kyōto
Le vêtement des geishas est un kimono de soie décolleté dans le dos (obebe). Les couleurs du kimono se choisissent selon la saison (jusqu’à plusieurs de gaze de soie), selon l’âge de la porteuse. Alors que les jeunes femmes portent plutôt des couleurs vives, les geishas de plus de trente ans optent pour des couleurs plus discrètes.
Le kimono est plus ou moins épais selon la saison et noué dans le dos par une large ceinture de soie, nommée « obi » qui se noue différemment selon l’âge de la geisha. Enfiler un kimono et nouer un « obi » est une opération très complexe. En effet, les kimonos sont tous de la même longueur et peu importe la taille de la porteuse.
Selon besoin il sera nécessaire de replier le tissu du kimono sous l’obi. C’est pour cette raison que les geishas font souvent appel aux services d’un « habilleur » professionnel. Les kimonos sont fabriqués et peints à la main, ce qui les rend très chers : entre 5 000 et 10.000 euros pour un bon kimono.
Enfin, les geishas portent aux pieds des Tabi (chaussettes) et des Geta (sandales de bois).
A l’école de Geisha on apprend aussi l’art du maquillage
Le maquillage est une opération délicate, et la Maïko se fait souvent aider par son Oka-san ou par une maquilleuse. Lors de sa formation, elle apprendra à se maquiller seule. Au fur et à mesure de sa carrière, elle va diminuer la quantité de maquillage.
Il existe une distinction entre le maquillage de la Maïko et de la Geisha. Elle réside dans le port du rouge à lèvres.
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- La geisha a les lèvres entièrement teintes
- La Maïko n’a que la lèvre inférieure teinte pour signifier qu’elle est nouvelle et inexpérimentée.
D’ailleurs, le visage est entièrement fardé de blanc avec une base de poudre de riz (Oshiroi). Ensuite par-dessus cette poudre, elle ajoute une couche d’huile bintsuke-abura. L’excédent est tamponné avec une éponge. Enfin la nuque est maquillée de blanc, mais laisse apparaître une partie de la peau de la geisha.
Les couleurs rose et rouge permettront le maquillages des joues, des yeux et des lèvres. Quant aux contours des yeux et des sourcils, ils sont tracés avec un bâtonnet de charbon de paulownia.
Retenez également que les coiffures des geishas sont des chignons traditionnels japonais. D’abord elles sont faites chez un coiffeur spécialisé et doivent tenir au moins une semaine. D’ailleurs lorsqu’elle dort, afin de ne pas abimer sa coiffure, sa tête repose sur un oreiller de bois, appelé Takamakura.
Après la formation à l’école de Geisha, la profession Geisha
Le travail principal de la Geishas est de participer aux banquets nommés « zashiki ». Ils ont essentiellement lieu dans les Ochaya, des restaurants traditionnels, les Ryokan (auberge traditionnelle), mais aussi dans des salons privés ou bien chez des particuliers.
Sachez que les zashiki ne sont pas ouverts à n’importe quels clients. En effet il faut montrer « patte blanche » et notamment prouver sa solvabilité. Enfin il faut connaître le Geisha Asobi, qui n’est d’autre que l’art de se divertir en compagnie des geishas tout en dégustant un excellent saké !
Ensuite les honoraires des geishas portent le nom poétique de o-hana ou hanadai (argent-fleur). Ils varient selon le temps que passe la geisha au zashiki. Les termes associés à la Geisha est différent à Tokyo et à Kyoto.
À Tōkyō, le terme associé à la Geisha est Gyoku (bijou) plutôt que Hana (fleur). Les honoraires de la Geisha sont surnommés « argent-bijou » alors que pour l’apprentie Geisha ils sont appelés Hangyoku, qui signifie « demi-bijou ». En effet comme à Kyōto, l’apprentie Geisha ne perçoive que la moitié des honoraires d’une geisha confirmée.
Nous nous sentons très privilégiés. Après avoir découvert les étapes de l’éducation de ses futures Geishas, nous avons pu admirer les tenues, les danses, les chants…
Cette rencontre avec l’Okasan et de ses « protégées » est très exclusif. En effet dans un contexte de surtourisme, les autorités japonaises prennent des mesures drastiques pour endiguer les mauvais comportements des voyageurs. Une interdiction d’accès sera ainsi imposée pour les itinéraires trop fréquentés de Kyoto, parmi lesquels le célèbre quartier des geishas.
Alors si vous souhaitez visiter une école de Geisha, faites appel à l’agence Aubert Ermisse !
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