12 Oct, 2023

  Tokyo

Combat de sumo : un incontournable de la culture japonaise

Lors de certains de nos voyages organisés et quand la période le permet, nous insérons dans nos programmes la possibilité d’assister à un combat de sumo.  Les tournois durent 15 jours et ont lieu entre janvier et novembre à Tokyo, Osaka, Nagoya et Fukuoka.

Nous vous emmenons cette fois-ci au stade de Kokugikan de Tokyo pour assister à la grande finale !

Voyage Lancement de produit au Japon : Sumotori au combat sur le ring du stade Kokugikan de Tokyo
voyage original au Japon : match de sumo au stade RyĹŤgoku Kokugikan Ă  Tokyo

L’origine des sumo

Lutte japonaise dont l’origine remonte aux premiers âges du Japon, notamment dans le Kojiki (recueil des mythes japonais :  kamis et autres divinité du shintoïsme)  puis le Nihon-shoki (chroniques japonaises du 8ème siècle). La lutte est empreinte de rites d’origines chamaniques Shinto.

Au cours de son histoire, le Sumo évolua selon trois directions différentes :

  • le Sechie-zumo, aux fortes composantes religieuses, un Ă©vènement annuel dans la cour de l’empereur
  • le Joran-zumo ou Sumo guerrier (en armure), avec une Ă©volution dans les techniques de saisies
  • et enfin le Kanjin-zumo ou « Sumo professionnel ». C’est sous l’ère EDO que les tournois de Sumo deviennent de vĂ©ritables spectacles. C’est Ă  partie de 1868, sous l’ère MEIJI que le la configuration du sumo devient dĂ©finitive.

Devenir Sumo

A partir de 15 ans. Les élèves comme les professionnels se lèvent très tôt et s’entraînent dur dans les écoles ou Heya (écuries ou confréries) . Pour développer leur poids, le Sumo consomme plus de 20.000 calories par jour. Plusieurs repas vont ponctuer la journée, mais le premier aura lieu en fin de matinée. Loin de la gastronomie japonaise, chacun de ces repas est composé d’une grande quantité de protéines à base de poulet, boeuf, tofu…et une très grande quantité de riz !

Le terme « Sumotori » est un terme utilisé par les occidentaux. En vérité on devrait plutôt parler de « Rikishi » , qui est le véritable mot pour désigner un lutteur. Quand les japonais parlent d’un lutteur en particulier, il mentionne leur nom puis la particule « San » qui signifie « Monsieur ».

Littéralement, le terme « Sumo » signifie « se frapper mutuellement ». C’est un sport emblématique au Japon !

Il n’y a pas de catégorie de poids.

Les catégories ou grades des sumo

Les Rikishi est classé suivant une hiérarchie (Banzuke) très précise, du débutant au Grand Champion :

Les Apprentis (Uchi-deshi) :

    • dĂ©butants : Mae-zumo ou Honchu
    • 1er rang : Jonokuchi
    • 2ème rang : Jonidan
    • 3ème rang : Sandanme
    • 4ème rang : Makushita

    Les professionnels (Sekitori) :

    • 5ème rang  : Juryo
    • Grades Sanyaku : Maegashira, Komosubi, Sekiwake
    • Grades Maku-uchi: Ozeki (Champions) et Yokozuna (Grands Champions)

    Les Sumo au Stade Kokugikan

    C’est dans le stade Kokugikan de 13 000 places que nous nous installons pour assister à la finale de lutte japonaise.

    Avant que les lutteurs rentrent en scène le « Yobidashi », le Maître de Cérémonie, habillé en tenue traditionnelle, appelle chaque lutteur sur le dohyô. Il tient en main  à  un grand éventail (Gumbai) avec lequel il rythme ses annonces. Il annonce les noms, les grades, les région ou les pays d’où ils viennent et biensur le nom de leur écurie !

    La compétition de sumo se déroulent sur plusieurs jours, mais le plus intéressant est d’assister à la dernière heure de la journée, pour voir lutter les finalistes !

     L’espace de lutte des Sumo

    Le Torikumi (combat) se déroule sur une aire circulaire appelé Dhoyo. Au-dessus de celle-ci est suspendue une toiture en toile (Yakata). Elle représente un sanctuaire Shinto. Des houppes de couleur pendent aux angles en fonction des saisons :

    • bleu (printemps),
    • rouge (Ă©tĂ©),
    • blanc (automne),
    • noir (hiver).

    Lors du Dohyo-iri (cérémonie d’ouverture du tournoi), les Rikishi sont séparés en 2 camps Est et Ouest. En tenue de cérémonie, ils défilent autour de l’arène,  précédés des grands champions appelés Yokozuna assistés de hérauts ou « porteur de message » appelés Tsuyaharai et enfin d’un Tachimochi qui porte le sabre.

      Les règles du combat des Sumo

      Les règles sont assez simples. Or, il faut être très observateur car la durée d’un combat est très courte, parfois quelques secondes. Les Sumo se positionnent à l’intérieur du cercle sacré. Quand le début du combat sonne, il faut être le premier à déséquilibrer son adversaire à l’intérieur du cercle, ou bien le pousser en dehors de celui-ci. Toutes les techniques utilisées dans le sumô sont codifiées au sein des kimarite. Les kimarite sont toutes les techniques que le rikishi peut utiliser sur le dohyô.

      Ils peuvent se saisir par la ceinture. Cependant, il est interdit de frapper avec le poing fermé, de viser les parties génitales ou de se « crêper le chignon » !

      Et c’est parti ! Ne ratez rien car chaque combat est très rapide.

      A la fin de chaque journée a lieu la danse cérémonielle de l’arc (Yumi-shiki).

       

      Des prix pour les champions :

      • Le prix Shukun-shopour celui qui a vaincu le plus de champions des catĂ©gories Yokuzuna et Ozeki (Grades Maku-uchi),
      • Le prix Kanto-shopour celui qui a le meilleur esprit combatif,
      • Le prix Gino-shopour le meilleur technicien.

      La collision entre deux lutteurs de plus de 250kg est spectaculaire : ce n’est pas une simple bousculade, mais un vrai choc de titans !

      Si la date de votre séjour au Japon le permet, nous serons en mesure de vous proposer de participer à un championnat de Sumo, un incontournable de la culture japonaise.

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