Sculptures en béton cellulaire : des créations pétillantes

Les origines des sculptures en béton cellulaire

Floscel Aubert est né à Coutances (Normandie/France) le 30 mars 1966. Son père, pionnier dans l’organisation de voyages dès les années 50, lui fait parcourir le monde dés son plus jeune âge.

C’est donc sans surprise, qu’au fil du temps, il se passionne pour les cultures et langues étrangères, les arts culinaires, l’architecture et l’art en général. Floscel Aubert reprend l’agence de voyages familiale (Aubert Ermisse)  en 1990 et fait découvrir le monde à ses clients entreprises, hors des sentiers battus.

Durant l’épidémie de Covid, il est impossible de voyager. Il faut occuper l’esprit. L’envie lui vient de réaliser des sculptures fortement inspirées de ses voyages. Il utilise comme matière première le béton cellulaire, qui a la caractéristique d’être très léger. Il commence par sculpter des Moaï (reproductions des statues monumentales de l’île de Pâques) peintes aux couleurs de l’art aborigène.

Ainsi, vous découvrirez son univers peuplé de sculptures inspirées par ses voyages à travers le monde.

Sculptures en béton cellulaire : une matière conçue par, et pour l’environnement

A travers ses voyages, Floscel Aubert a très à cœur de proposer des prestations et un contenu pédagogique reposant sur la notion « écocitoyen, écoresponsable, écogestes et écotourisme ». Il est attentif au respect de l’environnement, à l’accès aux mobilités douces, à la lutte contre le gaspillage, la préservation des ressources naturelles, etc.

Floscel Aubert construit son BBQ en béton cellulaire, un matériau de construction conçu par, et pour l’environnement. Ce matériau est inventé en Suède en 1925 et reproduit un matériau : la tobermorite, un minéral silicate hydraté. Le béton cellulaire est composé de matières naturelles :  eau, sable, ciment (80 % de calcaire et 20 % d’argile) , chaux et un zest chimique, de la poudre d’aluminium (0.05%). Aujourd’hui le béton cellulaire est fabriqué en France (Ytong et Siporex).

Le béton cellulaire est :

• composé de matières premières non polluantes : sable siliceux, chaux (vive ou pas), ciment en matières premières de base,
• sans fibre,
• sans composé organique volatil,
• sans particule,
• composé de 80 % d’air (donc léger). il ne faut que 1 m3 de matières premières pour réaliser 5 m3 de béton cellulaire !

Lors de sa fabrication, il rejette moins de carbone dans l’atmosphère, car sa cuisson se fait à 180°C (basse température) dans des autoclaves avec récupération de chaleur.

Une vraie économie circulaire se tisse autour du béton cellulaire. En effet sur les chantiers de construction ou de rénovation :

• les chutes de production sont  réinjectées dans le processus de fabrication,
• les déchets peuvent être réutilisés en remblais ou en granulat isolant,
• la mise en œuvre s’effectue à joint mince avec moins de 4 kg/m² de colle, la consommation d’eau diminue de 90 %.

Sculptures en béton cellulaire : une forte inspiration venue de ses voyages.

Floscel Aubert a d’abord fait de la sculpture sur bois avant de s’orienter sur des réalisations en béton cellulaire qui s’inspirent d’abord des cultures du monde telles que les aborigènes (Australie), les Rapa nui (Ile de Pâques), les Papou (Papouasie)…  

Autre éléments d’inspirations, les réalisations de grands architectes tels que Le Corbusier, Niemeyer au Brésil ou bien encore Tadao Ando au Japon, le Street Art.

Ainsi on reconnait parfois les formes des statues, certaines angulaires et massives comme les Moaï (Ile de Pâques), des visages inspirés des masques africains, les symboles ou les couleurs de l’Océanie, d’Amazonie…

Sculptures en béton cellulaire : les réalisations

Les premières réalisations sont faites à partir de petites chutes de béton cellulaire. C’est ainsi qu’il fabrique d’abord ses échiquiers « Ibiza » puis « Ile de Pâques ». Le nom de l’échiquier « Ibiza » lui vient de l’ile éponyme, où il se rend fréquemment pour ses organisations de voyages. Les pièces sont « joyeuses » ; toutes ont des visages très colorés, avec de grosses lèvres, de gros yeux…le tout avec des couleurs très vives.

L’échiquier « Ile de Pâques » est un mélange des statues monumentales Moïa (forme), et de l’art aborigène (pointillés de couleur).

A partir des déchets de béton cellulaire plus volumineux, Floscel va d’abord sculpter une série appelée « la Fratrie » composée de 5 pièces (entre 30 et 35cm de hauteur). Les têtes Moïa évoluent avec des formes plus douces, aux couleurs vives mais aussi pastels avec des pointillés d’inspiration « aborigène ». D’ailleurs la réalisation des pointillés est une des marques de Floscel.

Ensuite, il reproduit des pièces d’échec beaucoup plus importantes (de 29 à 35cm). Dans la série des « bleus », il sculpte :

• Le Roi Pepito et la Reine Pepita,
• La Tour,
• Le Cavalier,
• Le Fou (qui a 8 faces !).

Sur commande,  Floscel a aussi sculpté d’autres objets, une bouteille pour un viticulteur nommée « Bois-moi », un hibou (appelé « Hiboo »), un chandelier etc…

Et lorsqu’il lui reste une plaque de béton cellulaire, il crée alors des petits tableaux comme « 4 regards » (30 x 22 cm) ou des tableaux aux dimensions plus importantes dont « Oceania » (53 x 47cm), « les 9 visages » (50 x 39 cm) etc.