Oseraie de l’Ile, des vanniers hors-pair

Karen et Corentin, créateurs vanniers et Osiériculteurs à l’Oseraie de l’Ile

Tous deux n’ont pas le même parcours, mais se sont réunis autour de leur passion commune, l’osier. Karen Gossart est issue d’une formation aux Beaux-Arts, à l’école Nationale de l’Osiéculture et de Vannerie à Fayl-Billot où elle a trouvé dans la vannerie d’osier les techniques et matières parfaites pour exprimer des envies des création. Corentin Laval, quant à lui, a fait ses lettres auprès d’un artisan périgourdin, désireux de transmettre son savoir-faire. Peu à peu, et à partir de la technique du « bouyricou », Corentin développe les techniques enseignées vers des créations originales et contemporaines.

Ainsi, ils cultivent depuis 2012 leur matière première, soit une vingtaine de variétés d’osiers. Cette culture leur assure une maîtrise optimale du processus de création.

Les types d’osier

• L’osier vert, utilisé pour les palissages des vignes. Il est commercialisé sous l’appelation « bottes jardinières »
• L’osier brut. Il sera immergé dans l’eau entre 1 et 2 semaines afin qu’il conserve sa flexibilité. Il sera utilisé pour la confection d’objet.
• L’osier blanc. C’est un osier vert auquel on a retiré l’écorce à la main ou avec une machine.
• L’osier Buff ou osier brut, dont l’écorce a été retirée aorès cuisson dans l’eau bouillante

La culture de l’osier à l’Oseraie de l’Ile

L’Oseraie de l’Ile est une ferme typique de la plaine de Garonne. En effet, elle se consacre à la culture de l’osier qui est utilisé pour la vannerie, la décoration avec la création de pièces uniques. Chose plus étonnante, l’osier est aussi utilisé pour la tonnellerie !

L’Oseraie de l’Ile s’étend sur 7 hectares et produit essentiellement de l’osier -le vime- pour les viticulteurs. Ces derniers utilisent les brins d’osier servent pour attacher les sarments de vigne. C’est une tradition dans la région, pour éviter le fil de fer qui blesse le bois. Aujourd’hui, ce sont surtout les grands châteaux qui utilisent l’osier.

L’osier : la récolte et son travail

La récolte de l’osier s’effectue de novembre à mars, avec un pic en janvier, correspondant au moment le plus fort de la demande viticole. Les osiers sont triés par taille généralement de 20 en 20 cm, puis sont mis en bottes.  l’osier vert est séché à l’air libre, soit si l’on souhaite produite de l’osier blanc, les pieds des bottes sont placés dans l’eau en vue de l’écorçage.

La cime des brins (fragile) est alors enlevée au couteau ou au sécateur. La tige est fendue en 3 ou 4 quartiers à l’aide d’un fendoir. On obtient ainsi des lamelles qui deviendront, une fois travaillées des éclisses.

L’oseraie de l’Ile : des stages d’initiation

La vannerie contemporaine de l’Oseraie de l’Ile est régulièrement mise en valeur dans les reportages et magazines de décoration. Karen et Corentin organisent régulièrement des stages, pour s’initier aux différentes techniques de travail de l’osier. Si vous souhaitez une formation professionnelle, vous pouvez aussi vous adresser à l’Institut National des Métiers d’Art (INMA)

Enfin,  pour s’ouvrir au plus grand nombre, Aubert Ermisse et l’Oseraie de l’Ile organisent des visites de l’atelier-boutique.

Osez l’Osier !

S’arrêter à l’Oseraie de l’Ile est une excellente opportunité pour rencontrer Karen et Corentin, de vrais artistes vanniers et osiériculteurs. Du circuit court, lieu de culture de l’osier et transformation sur place !

Bref à découvrir lors d’un voyage sur mesure en famille ou entre amis, ou bien lors d’un séminaire pour entreprise.

Faites appel à Aubert Ermisse pour organiser votre séjour sur mesure en Dordogne, à la découverte des pépites tricolores !

Découvrez tous nos articles sur la Dordogne : Du caviar de Neuvic au Moulin de la Veyssière, du cuir de Poisson aux jardins de Marqueyssac, de la pêche professionnelle sur la Dordogne aux vins du Château de la Jaubertie (AOP) en passant par l’oseraie de l’Ile (osier) … Décidément Dordogne est symbole de découvertes originales !